J’ai posé la question orale suivante au Conseil du 12 eme arrondissement le 17 octobre 2016

« La propreté s’est dégradée dans le 12eme malgré la mise en place du plan propreté en février 2016 et nous sommes interpellés de très nombreuses fois par les habitants à ce sujet. Les résultats ne sont pas là ! D’ailleurs, la Maire de Paris a reconnu dès le mois d’avril qu’il était nécessaire de compléter ce plan.

Il apparait aussi un manque de coordination des différentes actions : service de la ville, conseils de quartiers, associations subventionnées par la Ville (60.600 €) en 2016 avec une absence totale d’évaluation des retombées de ces actions.

Nous avons eu l’occasion lors du débat de février de proposer 2 réformes majeures

– de donner des pouvoirs aux maires d’arrondissement en matière de propreté et d’intervention. Nous pensons en effet qu’en matière de propreté et d’entretien de l’espace public, il faudrait créer au sein des directions concernées de la ville, des pôles logistiques et techniques sous l’autorité fonctionnelle des maires d’arrondissement. Le maire d’arrondissement est l’échelon de proximité qui permet une réactivité accrue des services.

– de remotiver les agents de la propreté par une politique qui récompense les efforts, évalue les résultats et donne de véritables perspectives de progression de carrière. Nous vous rappelons que le taux d’absentéisme au niveau de la direction de la propreté est de 13% et atteint 16% chez les éboueurs. C’est une politique qui récompense l’effort et qui donne des perspectives de carrière, qui pourra améliorer la situation. Une mécanisation accrue des tâches à l’aide d’engins électrique de nettoiement permettrait de soulager ces agents.

Quel premier bilan tirez-vous de la mise en place du plan propreté ? »