Economie et simplification

Modernisation de la vie politique

Démocratie directe :

– Favoriser l’utilisation du référendum, notamment concernant les réformes majeures, grâce à un abaissement des seuils requis (avec moins de signatures nécessaires),

– Modifier le statut de Paris qui date de 1982. Je m’engage pour une nouvelle loi PLM (Paris/Lyon/Marseille) afin de permettre l’élection directe du Maire de Paris par les Parisiens.

– Donner davantage de pouvoirs aux maires d’arrondissement afin de mieux gérer au plus près du terrain les sujets tels que la propreté, la voirie etc.

Reconnaissance du vote blanc et interdiction des sondages dans les deux semaines qui précèdent les scrutins.

Responsabilité politique des ministres en cas de dépassement des crédits budgétaires, l’obligeant à démissionner.

Réorganisation des administrations

Le coût de la complexité des normes et des doublons de structures administratives est estimé à 3 points du PIB. Le sujet n’est pas d’avoir moins de services publics, mais qu’ils soient plus efficaces, avec des procédures limpides et rapides.

Suppression des doublons et réorganisation

La France ne compte pas moins de 1500 structures paraétatiques. Plusieurs structures en charge de domaines similaires ou proches se chevauchent les unes aux autres et sont aussi redondantes par rapport aux champs de certains ministères. Concernant l’alimentation et la consommation, par exemple, nous comptons en France pas moins de cinq structures y étant consacrées et dont les prérogatives se chevauchent : le Conseil national de l’alimentation, l’Observatoire de l’alimentation, l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires, l’Institut national de la consommation et, enfin, le Conseil national de la consommation, qui pourraient aisément, par souci d’efficacité et de clarté, être fusionnés en un seul organisme pleinement opérationnel.

De même trop de sujets sont traités par plusieurs échelons de l’État et des collectivités. Il convient donc de supprimer ces doublons. Le but n’est en aucun cas de dénaturer le service public, mais au contraire de l’améliorer en l’allégeant de ces structures qui empiètent les unes sur les autres et en rendant ainsi plus claires les démarches à effectuer.

Cette réorganisation permettra donc de libérer des énergies et de réduire considérablement les coûts de structures.

Débureaucratiser les services de l’État

Nous proposons une réduction des échelons et la réaffectation des fonctionnaires sur le terrain au plus près de vous.

Nous proposons également plusieurs solutions pour la débureaucratisation au sein de l’administration publique. Nous voulons améliorer la productivité par le non-renouvellement des départs à la retraite. Des réformes statutaires (suppression du statut à vie sauf dans le secteur régalien) sont nécessaires. Il s’agit aussi d’améliorer la gestion des ressources humaines en valorisant les missions de chaque fonctionnaire. Enfin, nous réduirons les surcharges administratives qui, au-delà d’étouffer la créativité des chefs d’entreprise, découragent également les fonctionnaires d’être audacieux (exemple : poids des normes, reporting administratif…). Cela passe aussi par la suppression de normes (Il y a plus de 400 000 normes en vigueur en France) et par la substitution du principe de précaution par un principe de responsabilité.

Favoriser l’économie

Renforcer le dialogue dans l’entreprise et la formation

– Par la simplification des 3500 pages du code du travail, en privilégiant l’accord collectif d’entreprise en priorité ou de branche.

– Par le recours au referendum d’entreprise et en relevant les seuils sociaux de 10 à 20 et de 50 à 100.

– Avec une refonte de sa gestion avec une évaluation des résultats et de son mode de financement incluant une participation des plateformes numériques.

Libérer l’économie

– Défiscaliser intégralement les heures supplémentaires et baisser la CSG pour augmenter les revenus des salariés et des indépendants. Le travail doit toujours payer plus que l’assistanat si bien que nous instaurerons une allocation sociale unique plafonnée a 75% du SMIC.

– Instaurer une règle d’or pour zéro dette supplémentaire en 5 ans (par rapport au PIB).

– Réduire les impôts de production.

Réindustrialiser notre pays

– Améliorer les fonds propres des entreprises notamment des ETI.

– Investir massivement dans les outils de production et dans l’innovation

– Promouvoir une politique nationale du design par :

– L’intégration de la dimension design dans les appels à projet de l’État et dans le crédit d’impôt recherche.

– Le développement de résidences de designers dans chaque pôle d’innovation afin de sensibiliser les autres acteurs économiques au design et aux métiers de demain.