Les errements de gestion de la Maire de Paris ne cessent de s’accumuler.
85 M€ de recettes ont été perdues à la suite de l’annulation par la justice du contrat des panneaux publicitaires JCDecaux.
Après 5 mois de déploiement anarchique, le nouveau service Vélib’ n’est toujours pas opérationnel. Un manque flagrant d’anticipation et de graves négligences ont été révélés. Les vélos électriques et l’overflow ont été retirés alors qu’il s’agissait des deux principales nouveautés pour les utilisateurs.
De plus, les sociétés Streeteo et Moovia missionnées pour contrôler le stationnement cumulent de graves dysfonctionnements : contrôles fictifs, agents non assermentés ou violents, erreurs de verbalisations auprès d’usagers en règle, de policiers ou médecins etc…
Enfin, alors que le contrat Autolib avec la ville de Paris a permis à la société Bolloré de bien se positionner dans le secteur de la mobilité électrique et de remporter de nombreux contrats, ceux sont les parisiens qui vont payer l’ addition salée, au moins 120 M€ (55% des 234 M€). Avec un taux d’utilisation des véhicules trop faible, une explosion des coûts et une offre inadaptée, le risque industriel sera donc supporté par le contribuable.
Et pendant ce temps, les autres dépenses de fonctionnement continuent d’augmenter plus vite que l’inflation. Depuis 2016, Anne Hidalgo utilise un artifice comptable (offert par François Hollande avant son départ) lui permettant de combler son trou budgétaire en enregistrant le montant des loyers des logements sociaux à l’avance et ce jusqu’en 2078 ! Pourtant, les recettes fiscales ont augmenté de 20 % depuis 2013 et la dette a augmenté de 50 %…