180.000 ! C’est le nombre de demandeurs de logements sociaux. A lui seul, ce chiffre résume l’échec flagrant de la politique du logement à Paris. La classe moyenne est mise à l’écart du logement social, auquel elle a pourtant droit. Cela menace gravement la cohésion sociale de nos quartiers.
Depuis 14 ans, la mairie se contente principalement de racheter ou d’utiliser les logements existants par des opérations de préemption et de conventionnement sans jamais se préoccuper de construire suffisamment de neuf.
En clair, la politique des socialistes, fruit d’un accord irresponsable et dogmatique avec leurs alliés verts et rouges, mène inexorablement à l’éviction des classes moyennes de Paris. Comment ne pas en conclure que la finalité de cette politique est électorale ?
Et cela continue avec les derniers « coups de communication » de la ville. Le premier est intitulé « la préemption dans le diffus ». Derrière cette formule obscure, les services de la ville organisent une véritable incursion au sein de copropriétés privées pour y implanter des logements sociaux sans se soucier du coût démesuré de ses acquisitions (avec vos impôts). Le second, la « charte des mutations » comporte un blocage des prix du loyer… sauf pour les logements PLS destinés à la classe moyenne !
« Gouverner c’est d’abord loger son peuple » disait l’Abbé Pierre. Les classes moyennes font partie intégrantes du peuple de Paris. Mme Hidalgo et son exécutif doivent changer de politique !
Nous voulons donc une politique ambitieuse de construction dans les dernières réserves foncières, comme Bercy-Charenton dans le 12e, où 10.000 logements (à taille humaine) privés et sociaux peuvent être créés à condition de bien vouloir y associer le secteur privé!
Valérie Montandon