Depuis 2014, je milite pour un projet alternatif des Berges de Seine dans le 12e arrondissement. Il s’agissait de créer un ponton en prolongation d’un trottoir déjà existant mais trop étroit en l’état. Cet aménagement qui aurait permis de sécuriser une promenade continue de Charenton jusqu’au port de l’Arsenal avait l’avantage de ne pas entraver la circulation automobile.
Je n’ai cessé de pointer du doigt les inconvénients qu’a créé la fermeture des voies sur Berges pour les arrondissements de l’Est de Paris.
Nous, les Parisiens du 12e, nous ne connaissons que les impacts négatifs du report de la circulation sans bénéficier d’installation sur les berges de notre arrondissement comme c’est le cas au centre de Paris.
La majorité municipale restait sourde à mes alertes et criait même à la machination. En bref : c’était « circulez, il n’y a rien à voir ! »
He bien peut être que si …
D’après les rapports d’Airparif relayés par le journal Le Parisien « La dégradation est particulièrement marquée dans l’Est de la capitale notamment sur le quai Henri IV mais aussi sur le quai de Bercy où les taux de dioxyde d’azote ont bondi de 15% ».
Aujourd’hui, force est de constater que la fermeture des voies sur berge dans le centre de Paris a des impacts qui sont loin d’être négligeables dans l’Est de Paris. Il s’agit donc bien d’une double peine pour les habitants de l’Est qui ne bénéficient pas des équipements à proximité immédiate et pâtissent d’une détérioration de la qualité de l’air due au report de circulation et à la congestion.
C’est une drôle de manière de défendre ses administrés et de promouvoir leur bien-être. Ce n’est pas la mienne. Je continue de penser qu’il existe des alternatives qui n’opposent pas les Parisiens les uns aux autres, des alternatives qui améliorent la qualité de vie des habitants du 12e arrondissement !
Au conseil d’arrondissement du XII eme du 6 novembre 2017, j’ai posé une question orale relative à l’augmentation de la pollution dans l’Est de Paris à la suite à la fermeture des voies sur Berges :
Dans le dernier rapport d’AirParif, des études consécutives à la fermeture des voies sur berges ont été réalisées. Elles sont sans appel quant à la dégradation de la qualité de l’air dans l’Est parisien.
Le rapport précise en effet que « la dégradation est particulièrement marquée dans l’Est de la capitale notamment sur le quai Henri IV mais aussi sur le quai de Bercy où les taux de dioxyde d’azote ont bondi de 15% ».
Aujourd’hui, force est de constater que la fermeture des voies sur Berges dans le centre de la capitale a des impacts loin d’être négligeables dans l’Est de Paris. Les chiffres sont sans équivoque et montrent que la pollution s’est déplacée des zones peu habitées vers des zones plus habitées. Il s’agit donc bien d’une double peine pour les habitants de l’Est qui ne bénéficient pas des équipements à proximité immédiate et pâtissent d’une détérioration de la qualité de l’air et du cadre de vie dus au report de circulation et à la congestion.
Madame La Maire, vous avez toujours refusé les études d’un projet alternatif d’un aménagement de promenade du port de l’arsenal jusqu’à Charenton sous forme de ponton qui n’entravait pas la circulation automobile, préférant le projet de fermeture brutale et sans concertation des voies sur berges. Ce projet alternatif présenté par les élus du groupe les Républicains du 12ème avait été initié dans les conseils de quartier d’Aligre et Bercy.
Quelles mesures concrètes et rapides comptez-vous mettre en place pour que les habitants du 12ème retrouvent un cadre de vie plus apaisé et une qualité de l’air acceptable ?