La majorité municipale de Paris est usée et dépassée. Et à cet égard, le dernier conseil de Paris est édifiant.

Cette usure du pouvoir se voit dans la gestion de tous les dossiers ! Par exemple, la Tour Eiffel, en mauvais état, nécessite des travaux colossaux largement sous-estimés. La ville a décidé de prélever 50 millions d’euros par an, multipliant par six la redevance par rapport à 2018.

La fébrilité est palpable et se manifeste également par la multitude de subventions, malgré un endettement de 10 milliards d’euros et une augmentation des taxes pour les Parisiens, dont la hausse de plus de 62 % de la taxe foncière en 2023. Les élus de la majorité souffrent de « subventionnite aiguë » en faveur d’associations éloignées des préoccupations locales, surtout celles militant pour l’accueil des migrants ou de défense des réfugiés qui ont reçu plus de 1,2 million € de subventions.

La majorité n’a pas hésité à soumettre au vote l’utilisation de la salle des fêtes de l’Hôtel de Ville par une association, aide en nature évaluée à 77 000 €, pour un événement déjà passé… mais la maire était invitée d’honneur !

L’usure du pouvoir se manifeste également par une incapacité à maintenir sa majorité, qui a volé en éclats lors des délibérations sur l’installation d’animations sur la Pelouse de la Muette et sur la poursuite des travaux de la tour Triangle.

Enfin, l’usure du pouvoir se traduit par une déconnexion totale des réalités quotidiennes. Alors que de nombreux Parisiens s’inquiètent de la situation de Paris pendant les JOP et de leur capacité à se déplacer, travailler ou à profiter de leur ville, Anne Hidalgo les qualifie de « peine-à-jouir ».

Ces pratiques et saillies verbales démontrent le manque de considération des élus de la majorité municipale pour leurs administrés.