Le 24 septembre 2021, les consommateurs de crack parisiens étaient déplacés à la Porte de la Villette. Les riverains de ce quartier et plus largement les habitants du Nord Est-Parisien se sentent abandonnés par les pouvoirs publics.
Les Parisiens payent les conséquences des nombreuses passes d’armes entre la Préfecture de Police et la Ville de Paris et leur incapacité à collaborer dans le cadre du Plan Crack.
Ce plan adopté en 2016, par la Ville de Paris, la Préfecture de Police de Paris, l’ARS et la Préfecture de Région d’Ile-de-France avaient pour mission de sortir les usagers de crack de la rue. Ce plan était ambitieux, avec un budget initial de 9 millions d’euros, ayant en réalité dérapé à plus de 25 millions d’euros, comme l’a dénoncé la Cours des Comptes en décembre 2021. Ce plan était caractérisé par une absence de volet répressif ainsi que l’absence de prise en charge globale des consommateurs de crack.
La Ville de Paris continue de proposer l’ouverture de salles de consommation à moindre risque auxquelles nous sommes opposées, car les toxicomanes ne doivent pas être accompagnés dans leur consommation mais doivent être aidés dans leur désintoxication.
Le rôle des pouvoirs public est de les aider à se sevrer, à sortir de la spirale de la drogue et à se réinsérer dans la société.
Avec le groupe Changer Paris, nous avons proposé avec constance et régularité :
-l’abandon des Haltes Soins Addictions (HSA) appelées aussi Salles de Shoot, qui accompagnent la consommation de drogue.
-la création de lieux de prise en charge globale, c’est-à-dire médicale, sociale et psychiatrique des toxicomanes.
– La mise en place d’une politique de répression sévère à l’encontre des dealers, et notamment ceux en situation irrégulière.
– des mesures d’éloignement géographique et l’obligation de soins suivis, qui sont efficaces dans le cas des usagers de crack dont l’addiction est très forte.
Retrouvez nos propositions et mes interventions :