La région Île-de-France a lancé un plan « anti-bouchon » doté de 190 M€ permettant de traiter 40 points noirs de la circulation francilienne. 85 M€ sont déjà engagés, permettant à 750.000 Franciliens de bénéficier de meilleurs temps de parcours, notamment grâce aux voies réservées sur les autoroutes menant à Paris.
La capitale reste un point noir permanent de circulation, comme le démontrent les statistiques INRIX : 69h perdues par an dans les bouchons par personne en 2017, contre 44 h en 2015, soit l’équivalent d’une journée complète perdue en plus en 2 ans ;
La circulation parisienne pénalise l’efficacité du réseau de bus, dont la vitesse commerciale a chuté d’un km/h en 5 ans, certaines lignes structurelles (21, 38, 43, 54, 76) affichent désormais une vitesse inférieure à 9km/h. Et la congestion permanente de la capitale est synonyme de pollution supplémentaire, la baisse du trafic aurait dû entrainer une baisse des émissions de polluants dans des proportions plus élevées en raison du durcissement des normes antipollution et du renouvellement du parc automobile ;
Deux projets parisiens du plan anti-bouchon sont aujourd’hui au point mort : l’étude pour un « Axe Ultra Basses Emissions » quai de Bercy et l’équipement du périphérique entre porte de la Chapelle et porte Maillot pour 1,2M€ pour permettre des expérimentations de véhicules autonomes et connectés ; La Présidente du Conseil régional avait proposé de financer la mise en œuvre de carrefours intelligents pour adapter les feux tricolores en temps réel aux flux de circulation, sans que la Ville de Paris ait saisi cette opportunité ;
J’ai ainsi proposé en séance du 3 juin 2019 du Conseil du 12eme arrondissement
-Que la Ville de Paris adopte le plan anti-bouchon régional afin notamment de lancer l’étude pour un axe à ultra basses émissions quai de Bercy et l’expérimentation de véhicules autonomes et propres sur le périphérique.
-Que la Ville de Paris déploie des carrefours intelligents le long des quais de Seine, avec le soutien financier du Conseil régional