Le jeudi 24 septembre dernier, le ministère de l’économie a publié le décret permettant aux commerces localisés au sein de 12 zones touristiques internationales ( ZTI) d’ouvrir le dimanche et tous les soirs de la semaine jusqu’ à minuit. Bercy a précisé que les ouvertures devront se faire « en concertation avec les salariés par accords de branches, de groupe, de territoires ou d’entreprises ».
Ces zones, qui ne représentent que 6% de la capitale, contribueront à créer de l’activité économique et de l’emploi. Bercy village dont l’ouverture des commerces le dimanche avait été interdite en 2011, avait perdu 25 à 30 % de chiffres d’affaires et estimait un potentiel d’une centaine de créations d’emplois.
Une passe d’armes s’est déclenchée entre la Maire de Paris Anne Hidalgo et le Ministre de l’Économie Emmanuel Macron. Les édiles municipaux socialistes et leurs alliés (sauf PRG) crient au scandale. Si l’exécutif parisien avait pris ses responsabilités et étudié lui-même le redécoupage des zones touristiques, le ministre n’aurait pas été obligé de les déposséder de ce dossier.
Mais après avoir « fait miroiter » bon nombre d’entreprises et d’ associations de commerçants pendant des années, refusé toutes les propositions de l’opposition municipale ( voir encadré ) et fait perdre encore 6 mois en créant une MIE (Mission d’Information et d’Évaluation ) du travail dominical et nocturne débouchant sur un statut quo, le passage en force d’Emmanuel Macron est le bienvenu sur ce sujet porteur en termes d’emploi et d’attractivité.