Notre projet Bercy Charenton en quelques lignes

Effacer les infrastructures ferroviaires : une exigence en forme d’évidence

Le quartier tel que nous le concevons naîtra au-dessus des voies C’est pourquoi le projet vise la couverture intégrale des voies, depuis la halle Gabriel Lamé jusqu’à Charenton. Il est d’ailleurs utile de préciser qu’il s’agit pour l’essentiel des recommandations que  l’APUR avait émise en 2008 mais qui sont tombés dans l’oubli.. et qui n’ont pas été reprises par la municipalité.

En effet, le programme prévu par la Ville consiste à ne construire que sur les emprises en pleine terre rapidement libérables. Du fait des différents niveaux altimétriques de référence dans le secteur, ce schéma obère la capacité ultérieure à réaliser des couvertures du faisceau ferroviaire. Il s’agit donc d’un choix largement irréversible et lourd de conséquences. Des tours de grandes hauteurs entourées de rails laissent présager un quartier encore plus enclavé et soumis aux nuisances sonores et visuelles ce qui est difficilement compréhensible pour un projet du XXI eme siècle !

Notre projet

Des logements durables, à haute qualité environnementale, qui s’insèrent dans l’espace urbain

10 000 logements :

  • dont 1/3 de logements pour les classes moyennes (en location à loyer intermédiaire ou en vente à moins de 7500 € / m²)
  • dont 25% de logements sociaux
  • dont 1 200 logements étudiants
  • pas de tours qui défigurent le paysage

 

Un projet de proximité et de services :

  • plus de 50 000 m² d’équipements publics de proximité (crèches, écoles, collèges, …)
  • dès 2018, un pôle de commerces et services de proximité rue de Charenton
  • couverture intégrale des voies de chemin de fer entre la rue de Charenton et la rue Baron-Le-Roy (29 hectares) pour réduire les nuisances sonores
  • un parc de 3 hectares menant de la rue de Charenton à la Seine

Un projet économique tourné vers l’agriculture urbaine, les métiers de bouche et l’artisanat

Un projet culturel qui prend racine dans le génie du lieu

  • les tunnels Baron-Le-Roy remis en valeur et ouverts au public : artisanat et culture
  • accueil d’une « Villa Médicis de la Gastronomie » et d’une école hôtelière

Agriculture urbaine et biotechnologies du végétal :

  • centre de recherche sur l’agriculture urbaine
  • incubateur de start-ups dans le domaine des biotechnologies liées au végétal
  • serre de recherche et de production de 30 000 m² d’espaces cultivables

Un projet conçu avec Charenton Le Pont pour relier Paris à sa banlieue :

La Gare de Bercy déplacée à cheval sur Paris et Charenton Le Pont pour créer un lien avec les deux villes et anticiper les contraintes de la future saturation des gares parisiennes à partir de 2019

Une opération financièrement équilibrée

2,3 Md€ d’investissement financés par 2,3 Md€ de recettes tirées de la vente des droits à construire.

 

 

1) Un projet ancré dans l’histoire des lieux

Brève histoire du quartier de Bercy

Le quartier de Bercy est l’un des plus anciens quartiers habités de ce qui est devenu, au fil des siècles, Paris. Situé juste avant l’ancienne barrière de l’octroi, en amont de Paris en bord de Seine, il a longtemps accueilli les marchandises venues alimenter par voie fluviale la capitale et en particulier le vin. Restructurés en 1860 par Violet le Duc, ses entrepôts à vin lui ont valu le surnom de « cellier du monde ». Célébrés dans la toponymie du nouveau quartier du Cours Saint-Emilion, ils ont également fait sa richesse jusqu’à la seconde moitié du XXème siècle.

Les tunnels Baron-Le-Roy, mémoire vivante de l’ancien Bercy

Face à l’exigence croissante des amateurs de vin, le Baron Pierre Leroy de Boiseaumarié, dit le « Baron Leroy » créa dans les années 1930 les célèbres « AOC », les appellations d’origine contrôlée, qui constituent une des premières démarches normées visant à garantir au consommateur la traçabilité des produits. Il a donné son nom à une rue ainsi qu’à plusieurs tunnels formant l’ancienne « gare réfrigérée de la Rapée ».

De sa gloire à la fin du XIXème siècle, le quartier conserve quelques traces au travers d’un ensemble continu formé des chaix des rues des Pirogues de Bercy et Baron-Leroy, des tunnels Baron-Le-Roy s’ouvrant au 86 de la rue éponyme, et d’un bastion, vestige des fortifications de Thiers, aujourd’hui coincé entre le Périphérique, les Maréchaux, et l’autoroute A4.

De cet ensemble, seuls les deux premiers éléments vivent encore. Le premier accueille le Musée des Arts Forains, ainsi que l’école de Boulangerie de Paris, tandis que les tunnels accueillent encore aujourd’hui une centaine d’artisans qui font vivre au quotidien ce lieu : ferronniers, forgerons, tailleurs de pierre, négociants en vins, maraîchers de proximité, traiteurs, et même un studio de tournage,… Il faut dire que les qualités du site sont innombrables : régulation naturelle de la température, qualité de la construction, possibilité d’y développer des activités génératrices de nuisances sonores, se mêlent à une véritable beauté de ces constructions durables d’un autre siècle.

Pourtant, ce lieu unique se trouve aujourd’hui condamné à être détruit par les projets de la municipalité sortante.

2) Un territoire unique et exigeant

Etranglé entre une autoroute urbaine, les voies ferrées et le boulevard périphérique, le territoire qui se déploie ici, tout autour de ces tunnels, représente, sur plus de 63 ha, la dernière grande opportunité foncière de Paris. C’est aussi la plus exigeante, compte tenu de la difficulté de recouvrir une emprise ferroviaire aussi vaste.

L’espace à aménager sur le territoire parisien se prolonge par des voies délaissées situées sur la commune de Charenton Le Pont, ce qui en fait le projet urbain le plus ambitieux depuis la construction du quartier de la Défense dans les années 60.

Quatre principes guident le projet :

 

  1. répondre aux besoins des Parisiens,
  2. partir de l’existant, du génie et de l’histoire du lieu,
  3. anticiper les mutations écologiques, économiques, et urbanistiques,
  4. assurer la continuité urbaine entre Paris et sa banlieue.

Le projet Bercy CharentonLe projet Bercy Charenton

 

3) Priorité à la construction de logements

 

Le logement est l’une des principales préoccupations des Parisiens. Tant pour répondre à cette attente que pour faire diminuer la pression sur les prix, la relance de la construction est la seule solution durable. Compte tenu de la rareté du foncier dans la capitale, il est essentiel de partir à la conquête des espaces fonciers insuffisamment exploités. C’est le cas d’une partie des faisceaux ferroviaires et du Périphérique.

La couverture des 29 hectares de voies ferrées du secteur a bien évidemment un coût : entre 3000 et 5000 € de travaux par m² recouvert. Ce n’est cependant pas la première fois que cela sera fait dans la capitale : dans le 13ème, l’opération Paris Rive Gauche s’est ainsi construite autour de la couverture de 26 hectares de voies ferrées, de la Gare d’Austerlitz au Périphérique ; une couverture qui accueille aujourd’hui immeubles d’habitation de 8 étages, immeubles de bureaux, commerces, et nouvelles rues.

L’aménagement du quartier de Bercy Charenton offre à cet égard un potentiel considérable : en couvrant sur 29 ha le faisceau ferroviaire entre la Halle Gabriel Lamé et le boulevard Périphérique, ce sont au total 63 ha de foncier que l’on rend constructibles pour accueillir un nouveau quartier de Paris et de nouveaux logements. Une solution d’ailleurs préconisée par l’Atelier Parisien d’Urbanisme (APUR) dans une étude publiée en 2008.

4) Tunnels Baron-Le-Roy : faire vivre l’effervescence créative

La force et le charme d’un quartier viennent de sa capacité à se construire et à vire sur sa propre histoire. L’émergence du projet de Bercy-Charenton doit de même se faire sur l’identité originale du lieu, bâti sur les tunnels de Baron-Le-Roy.

Les tunnels Baron-Le-Roy : une double identité à protéger et à valoriser

Les tunnels de Baron-Le-Roy sont porteurs d’une double identité : garde-manger et cellier de Paris hier, lieu d’artisanat et de création aujourd’hui. Alors qu’à peine un tunnel sur les trois est réellement utilisé, c’est autour de ce double héritage que doit se construire l’avenir non seulement des tunnels, mais aussi du quartier.

Ces derniers seront aménagés pour permettre à davantage d’artisans et de petites entreprises de s’y installer. Compte tenu des caractéristiques de l’endroit, seront privilégiées en particulier les entreprises qui ont besoin de place et qui génèrent des nuisances sonores. Le collectif des occupants actuels sera d’ailleurs systématiquement consulté avant l’arrivée d’un nouvel artisan.

La Ville soutiendra également les efforts des occupants pour mettre en valeur ce patrimoine : des aménagements seront faits pour permettre au public d’accéder plus facilement à ces tunnels et venir y découvrir, sous les voûtes historiques et les pavés napoléoniens, l’artisanat parisien.

  • Les accès piétons du premier tunnel seront reconstitués et rénovés, de même que les puits de lumière qui en assurent encore partiellement l’éclairage naturel. A terme, le premier tunnel sera totalement ouvert à la circulation du public, permettant aux artisans qui y sont installés et qui le souhaitent de dialoguer directement avec les visiteurs.
  • Le deuxième tunnel sera progressivement aménagé pour y accueillir les activités les plus bruyantes.
  • Le troisième tunnel, le plus grand, sera mobilisé, à terme, pour accueillir une grande salle de concerts dédiée à la vie nocturne, aux dimensions de ce qui se fait aujourd’hui à Barcelone ou à Berlin, et qui manque aujourd’hui à Paris. Afin d’encourager la création, un studio d’enregistrement municipal sera également installé sur place, afin de permettre aux jeunes artistes parisiens d’enregistrer leur musique dans un espace ouvert à tous. Dans cette même logique seront installés les locaux d’une nouvelle chaîne télévisée d’information dédiée à Paris, disponible en continu sur internet et via smartphone, mettant à disposition des Parisiens l’ensemble des informations pratiques du quotidien (météo, état du trafic, qualité de l’air…), et diffusant également des programmes plus spécifiques dédiés à la vie culturelle, associative, politique et économique de notre capitale. Elle sera animée de manière conjointe par des professionnels et des étudiants en journalisme.

 

En surface, le nouveau quartier de Bercy-Charenton prolongera cet héritage

Ancien garde-manger et cellier de  Paris, à proximité du Cour Saint-Emilion, le quartier de Bercy-Charenton doit conserver son lien historique aux terroirs de France, à la gastronomie et à l’œnologie.

Il pourra donc accueillir une grande école hôtelière internationale permettant de perpétuer et promouvoir la tradition culinaire française, et, au-delà, le savoir vivre français.

A Rome, la Villa Médicis est un haut lieu de la culture française fonctionnant autour d’un principe simple : accueillir dans un lieu d’exception, pour une ou plusieurs années de résidence, les meilleurs jeunes artistes de leur génération. Une Villa Médicis de la Gastronomie sera créée sur le même principe : dans un lieu exceptionnel, elle accueillera chaque année, pour une période donnée, plusieurs chefs prometteurs français et étrangers. En résidence à Paris, ils pourront exercer leurs savoir-faire au sein de 5 restaurants qui seront construits dans le nouveau quartier de Baron-Le-Roy. Des restaurants proposant une cuisine créative régulièrement renouvelée, tout en restant abordables pour les Parisiens. Ces chefs enseigneront également dans le lycée hôtelier qui sera créé sur le site.

 

5) Le plus grand espace de Paris dédié à l’agriculture urbaine

L’aménagement de Bercy-Charenton et des tunnels Baron-Le-Roy permettra de dégager de vastes espaces dédiés à l’agriculture urbaine

Il s’agit non seulement de se réapproprier l’espace urbain mais également de contribuer à l’approvisionnement de la Capitale. Une autre façon de faire revivre la tradition du quartier de « garde-manger de Paris ».

Dans le parc créé au dessus des tunnels Baron-Le-Roy, sera construite une grande serre de trois étages partiellement accessible au public. Elle accueillera sur 30 000 mètres carrés des cultures vivrières destinées à alimenter la capitale avec des circuits courts.

Un centre de recherche en agriculture urbaine sera implanté au cœur de cet écosystème en devenir, afin de donner à Paris et à la France une longueur d’avance dans ce domaine d’avenir, tandis qu’un incubateur accueillera des start-ups en biotechnologies végétales.

Le quartier lui-même intégrera les dernières innovations dans ce domaine avec le premier déploiement à grande échelle de systèmes de purification d’eau et de production de chaleur en façade et toiture des bâtiments.

 

Les études de l’APUR de 2008

L’Atelier parisien d’urbanisme (APUR) a conduit, dès 2008, une série d’études concernant l’avenir de ce site complexe, qu’elle qualifie de « chaînon manquant » entre Paris et les communes le long de la Seine en amont. L’APUR proposait de réaliser la couverture intégrale des voies de chemin de fer, seul moyen de mettre fin à l’enclavement du quartier Cour Saint-Emilion et de créer le lien avec Charenton le Pont : un choix ambitieux, exigeant et de bon sens permettant de créer un quartier de plus d’un million de mètres carrés.

Les enjeux sont multiples : il s’agit à la fois de recoudre les quartiers du sud-est du 12ème  arrondissement, de donner aux habitants du quartier Picpus un accès au Parc de Bercy et à la Seine, de supprimer, là où cela est possible, les nuisances liées aux voies ferrées et enfin ouvrir Paris sur Charenton.

Effacer les infrastructures ferroviaires : une exigence en forme d’évidence

Lancé en 1991 par Jacques Chirac, le Quartier Paris Rive Gauche, qui se structure entre la Gare d’Austerlitz, la Bibliothèque François Mitterrand, et le boulevard des Maréchaux, a démontré que construire en recouvrant les voies de chemin de fer pouvait donner naissance à un quartier aux qualités urbaines avérées : dense mais aéré, et surtout agréable à vivre.

Le quartier qui naîtra au-dessus des voies dans le quartier de Bercy doit avoir les mêmes caractéristiques. C’est pourquoi le projet vise la couverture intégrale des voies, depuis la halle Gabriel Lamé jusqu’à Charenton, c’est-à-dire pour l’essentiel à appliquer les recommandations de l’APUR.

Redynamiser le quartier de la Rue de Charenton : un objectif clé du projet

Dans un premier temps, le quartier de la rue de Charenton sera redynamisé et en partie rénové. Deux actions seront conduites en ce sens. Les immeubles vieillissants du parc de logements sociaux de ce secteur feront l’objet d’une rénovation lourde, notamment énergétique. Par ailleurs, des commerces de proximité, des équipements publics, et quelques immeubles de logement seront implantés dès la première phase de l’opération, rue de Charenton. A terme, ces commerces et équipements profiteront également au nouveau quartier en création.

Un projet qui ne s’arrête pas aux frontières de Paris

La Gare de Bercy, aujourd’hui mal desservie en transports en commun, sera déplacée au-dessus des voies et du boulevard périphérique pour servir de trait d’union entre Paris et Charenton le Pont. Une Gare du RER D y sera également créée.  Le site de l’ancienne Gare de Bercy sera utilisé pour recréer un quartier de Ville et une nouvelle rue sera percée sous le faisceau ferré de la gare de Lyon pour améliorer les liaisons entre ce nouveau quartier et le secteur situé autour du métro Dugommier. Le projet d’aménagement a été conçu avec le Maire de Charenton le Pont afin qu’il puisse se poursuivre, de manière cohérente, au-delà du périphérique.

 

La forme urbaine

La forme urbaine recherchée s’inscrira, en termes de hauteur, dans la continuité du tissu parisien. Elle s’inspirera des formes retenues sur le quartier Paris Rive Gauche, notamment dans le secteur Masséna. La continuité du tissu urbain sera également recherchée entre Paris et Charenton : pas de tour, pas de rempart à construire entre les deux villes, seulement des ponts.

Une attention particulière sera apportée à la conception du quartier, écologique et vivant. En matière de densité, le projet est construit autour de la densité choisie dans le secteur Masséna (cf. plan masse ci-contre) de la ZAC Paris Rive Gauche. Un quartier aussi dense que les quartiers parisiens typiques, mais également un quartier vert et aéré qui démontre depuis son inauguration les qualités de sa conception d’origine.

7) Une opération financièrement équilibrée

 

Le bilan financier de l’opération a été bâti en utilisant les ratios de coûts de travaux constatés dans les opérations équivalentes, notamment Paris Rive Gauche. Couverture des voies par les dalles structurelles, déplacement des infrastructures ferroviaires, achat de foncier à Réseau Ferré de France, aménagement des espaces publics et des espaces verts, construction des équipements publics de superstructure : autant de postes de dépense onéreux pour la plus importante opération d’aménagement depuis 20 ans dans la capitale.

Au total, ce sont près de 2,2 milliards d’euros de dépenses qui sont en jeu d’un côté, à mettre en relation avec 2,4 milliards d’euros de recettes de l’autre. Une opération équilibrée donc dont voici les principaux postes en dépenses et recettes :

 

BILAN

 

DEPENSES

 

Acquisitions foncières                                                                                              248 M€

Libération d’emprises / Couverture des voies                                                       1 287 M€

Aménagements primaires et secondaires, équipements publics                                252 M€

Réaménagement des tunnels et aménagement des locaux d’activité                          153 M€

Reconstitution de la nouvelle gare de Bercy                                                            250 M€

 

TOTAL                                                                                                                2 140 M€

 

RECETTES

 

Charges foncières pour le Logement                                                                      1 301 M€

Charges foncières pour les bureaux et locaux d’activité                                          981 M€

Charges foncières pour les commerces                                                                    105 M€

 

TOTAL                                                                                                                2 387 M€

 

Les tunnels Baron Le Roy: chronologie d’un engagement à leur coté depuis 2011

2013: Mon premier vœu relatif aux tunnels Baron Le Roy qui fut rejeté par l’ensemble des groupes politiques de la majorité alors qu’il était très consensuel et demandat seulement de la concertation avec les entreprises présentes dans le tunnel.
Mon deuxième vœu relatif à la protection des tunnels qui ne trouva pas un écho positif mais qui eu le mérite de provoquer une visite des tunnels avec les élus de la 5eme commission au Conseil de Paris

Ma question orale au Conseil du 12eme arrondissement

2014:

Notre liste (UMP/UDI/Modem) était la seule a présenter un vrai projet pour les Tunnels Baron le Roy respectueux de leur histoire et de leurs atouts.

 

 

Avec NKM, nous avions choisi de faire une conférence de presse à l’intérieur même des tunnels pour présenter l’ensemble de notre projet Bercy Charenton)

 

2016: Visite de Pierre Yves Bournazel

 

 

 

 

 

 

2017: mon engagement pendant la campagne législative

 

 

 

 

2019:

Ma lettre adressée à la SEMAPA pour demander le maintien des artisans avant et après les travaux

Ma participation à la mobilisation du samedi 23 mars 2019 en faveur des artisans