Au moment où les Français consentent d’importants efforts et où la hausse continue de la pression fiscale asphyxie nombre de ménages et entreprises fragiles, on est en droit d’attendre du Gouvernement et de la municipalité parisienne une bonne gestion des deniers publics. Or, c’est manifestement tout le contraire qui se produit !
Non seulement il n’y a eu ni réforme structurelle de la dépense publique, ni exploitation des gisements — nombreux — d’économies. Même la réforme des collectivités territoriales, dont l’un des motifs affichés était pourtant la réduction des dépenses publiques, porte en germe de nombreux dérapages en raison de sa complexité et du clientélisme socialiste , avec la création d’un nouveau poste de “Président délégué” au sein des futurs Conseils régionaux pour contenter certaines figures du PS…
Pis, l’Exécutif est à l’origine directe de gabegies qui auraient pu être épargnées au contribuable français ! Des gabegies politico-financières : après 2 années de négociations, l’abandon définitif de l’écotaxe en octobre 2014 coûte ainsi à l’Etat français près d’un milliard €. Des gabegies diplomatico-financières aussi : le coût de l’annulation du contrat des deux navires Mistral vendus à la Russie pourrait s’élever bien au-delà de l’évaluation officielle de 1,1 milliard €. Sans compter les millions d’euros dépensés chaque mois pour les frais d’entretien… Nos amis américains n’ont pas les mêmes scrupules à engranger les contrats.
Au niveau de la majorité parisienne rose-rouge-verte, même attitude : une augmentation continue des dépenses financée par une hausse des tarifs tels que le stationnement, les cantines etc…
Il devient urgent de repriser les poches percées de la gauche et les urnes sont le meilleur moyen…