Le jardin d’agronomie tropicale est un lieu unique à Paris, aussi bien sur le plan patrimonial, environnemental et mémoriel. Il fut fondé en 1899 en tant que jardin d’essences exotiques provenant des colonies françaises d’Asie et d’Afrique, tel que les arbres à caoutchouc et les cacaoyers. Angkor était devenu une vitrine de l’empire français dans le cadre de l’exposition coloniale de 1907. Mais, voilà, plusieurs associations ont dénoncé, à juste titre, son état d’abandon et ont demandé la restauration du lieu. En effet, en dehors des pavillons d’Indochine et de Tunisie qui ont déjà été restaurés, le jardin souffre d’un entretien très aléatoire. Aussi, je vous rappelle que la Ville de Paris est propriétaire du site depuis 20 ans et qu’aujourd’hui, nous n’avons aucune visibilité sur sa remise en état global et sur la mise en valeur sur le plan patrimonial, environnemental et mémoriel, que j’ai déjà évoqué. Je vous rappelle l’importance de pérenniser et d’entretenir les jardins existants.

Nous vous demandons donc, à travers ce vœu, que la Ville de Paris présente un plan de réhabilitation et de mise en valeur des pavillons historiques particulièrement symboliques sur le plan mémoriel, ainsi que des serres du jardin d’agronomie tropicale.